Huit heures du matin. Le téléphone sonne. C’est notre voisine de palier qui, en état d’urgence, demande à Claude de lui fournir illico un document à propos de l’immeuble.
— Le temps de m’habiller et je frappe à votre porte.
— Il me le faudrait tout de suite, monsieur Gagnon, mon conjoint attend en bas.
Faisant fi de sa pudeur, mon homme, papier en main, frappe à la porte d’à côté. Notre voisine sort dans le couloir et se jette en sanglotant sur l’épaule de Claude.
— Il me demande aussi les clés de l’appartement…
Claude est surpris de la révélation mais il l’est encore plus par la situation embarrassante dans laquelle il se trouve : tee-shirt et boxeur comme uniques vêtements et une femme pleurant sur son épaule. Il se voit là, au bout du couloir, exposé à la vue du voisinage.
Mal à l’aise et déstabilisé dans sa réserve habituelle, il exprime rapidement sa compassion et rentre aussitôt.
Les images sont parfois trompeuses.
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