lundi 25 avril 2011

Commentaires reçus



Compliments de...

Mariette


Chère Yvonne,

J’ai lu avec un grand plaisir la suite de tes souvenirs auxquels tu as donné un si joli titre, Glanures.

À Québec, tu m’as demandé de te préciser mes pages préférées. Je dirais qu’elles m’ont toutes plu, soit par les images évoquées, soit par l’humour ou bien par des sensations que je partage souvent avec toi. Au fond, nous parlons d’un passé qui nous est propre, d’une jeunesse et d’un âge mur qui ont façonné les femmes que nous sommes maintenant.

Mes pages préférées sont les suivantes :

Pierrette Gaudreault

Je souhaiterais que cet hommage soit diffusé ailleurs, sur les murs du Centre culturel, par exemple. Tu décris si bien la détermination de Mme Gaudreault. Chez nous, rue Saint-Hubert, Jean-Pierre nous parlait de son admiration pour cette voisine originale et du bourdonnement d’abeille qui imprégnait toute sa maison. Merci d’avoir cité Monsieur le coryphée, pièce écrite par mon frère, dans la ferveur de la jeunesse. Quelle fin triste cependant pour cette pionnière, quelle ingratitude face à toutes ces années dédiées à l’art !

Les boîtes à chansons

J’ai replongé avec bonheur dans l’atmosphère de l’époque, baignée de la ferveur nationaliste et de l’amour de notre langue. Reviendra-t-il ce temps des chansonniers, poètes inspirés qui nous ont légué des textes forts et des mélodies que personne encore n’a su égaler ?

Marie, ma fille

Son départ vers d’autres cieux, vers une vie personnelle encore inconnue pour toi, à ce moment-là, quel arrachement ! Ta plume court sur le papier et traduit ton émotion. Je vois Claude qui range les valises, je devine que tu regardes par la fenêtre… J’aime cette page au style emporté, car j’ai vécu cette peine tant de fois, lors des multiples départs de ma Roseline.

Vive la vie !

Une des plus belles phrases de ton recueil est celle-ci, en parlant de tes enfants : « Je les ai aidés à devenir. Ils m’ont aidée à être. » Oui, quelle responsabilité t’incombait avec la continuation du chaînon génétique ! Et ce chaînon se perpétue. Merci de nous rappeler l’espérance, une quatrième vertu théologale trop souvent oubliée.

Ce livre, précédé de En pièces détachées et de Souvenirs désordonnés, forme une trilogie passionnante, toute en légèreté, malgré le sérieux du propos. Il évoque dans un aimable pêle-mêle réminiscences, émotions, fraîcheur de l’enfance, imprévu des voyages, coutumes des ascendants qui nous ont aimés et formés.

Chère Yvonne, sincères félicitations !

Avec mon amitié,

MARIETTE TREMBLAY
Outremont, ce 5 juin 2011.

Huguette Lachapelle, ex prof de français

Chère Yvonne, voici mon appréciation de GLANURES. Je ne peux te dire quel texte j'ai préféré, et ce, pour deux raisons. La première,c'est que je les ai tous aimés; la seconde, c'est que ce sont des textes de types différents qui ne souffrent pas de comparaisons. Je te dirai donc tout simplement pourquoi certains d'entre eux m'ont plu (ce serait trop long de le faire pour tous) , et ensuite je te ferai part de mes sept coups de coeur.

Les colères de mon grand-père: pour le réalisme et l'importance de l'influence de l'enfance sur l'orgueil des hommes.
L'annonce faite à Marie: parce qu'on sait bien que les mères savent toujours trouver les mots.
Le catalogue: ce petit texte touche ma fibre nationaliste certes, mais il me ramène surtout à mon enfance. Chez moi aussi on recevait nos cadeaux au Jour de l'An et on était recu à souper chez ma grand-mère où on se retrouvait plus de 30.
Le petit ber: parce que le passage de la vie me touche toujours.
La chapelle: tout simplement parce que c'est hors du commun.
Le bréviaire: à cause de la présence d'esprit et de la naiveté de l'enfance.
La blessure: je suis touchée par la souffrance silencieuse de ces hommes aux gestes parfois durs, mais au coeur tendre.
Marie, ma fille: c'est simplement touchant.
Générosité: parce que le monde des arts me fascine toujours et que j'ai appris des choses sur toi.
Solange: comme c'est féminin!
Do si: Ah! la fraîcheur de l'enfance!
Invitation particulière: c'est savoureux et on parle de notre belle langue.
Mon atelier: intéressant le cheminent d'une artiste, surtout quand il s'agit d'une amie.
La tendresse: grand romantisme; la tendresse et la fidélité sont des vertus qui me rejoignent profondément.
Lettre à Maurice: c'est touchant et naif la fraîcheur des premiers amours.
Pierrette Gaudreau: pour l'importance du sens à donner à sa vie. En plus, j'ai appris des choses.
Voici maintenant mes sept couips de coeur.
Annie: C'est beau le grand mystère des rencontres humaines
La palette de couleurs: c'est le texte où le mariage entre les mots et le thème est le plus parfait. C'est un des plus réussis du strict point de vue de l'écriture.
Enigme: pour le clin d'oeil et surtout pour le suspense que tu as si bien su créer et entretenir jusqu'au bout.
Albertine: à la fois drôle et touchant; c'est d'une grande sensibilité et d'une grande beauté: c'est la fidélité à sa vie et à ce qu'on est.
Testament: Ouf! Que c'est beau: profondeur des sentiments, deuil, tout cela me touche beaucoup.
Les boîtes à chansons: ce texte touche ma profonde fibre nationaliste, mon amour de la langue et ma fierté au regard de notre magnifique culture.
Vive la vie: c'est le texte qui m'a fait le plus de bien: j'avais besoin d'entendre quelqu'un magnifier la vie.
Voilà. Merci pour ce beau cadeau.


Jérémie

Chère Yvonne,

Je ne me suis jamais senti aussi proche de toi que lors de la lecture de GLANURES, dont le titre me semble si bien correspondre au contenu.

Dernier titre de la présente série, dernière de ta famille, tu m'as rappelé que moi aussi je suis le dernier de ma famille. En cours de lecture de ton oeuvre, je me suis très tôt surpris de me voir aller chercher l'exemplaire de mon autobiographie afin de reprendre la lecture du récit que je faisais de mon enfance. Le contenu diffère mais la façon de raconter se rapproche de tes GLANURES, et j'en fus heureusement surpris. Même origine, même culture familiale profonde, même idéal de vie, mêmes amis de haute qualité, voilà beaucoup de critères caractérisant la pérennité de notre amitié, en incluant naturellement ¨ton ami Claude¨... comme tu disais souvent.

Je sais que mon amour de Mariette t'a fait parvenir ¨sa critique littéraire¨. Je me contenterai de souligner que j'ai beaucoup aimé les parties suivantes: Charité, L'Hôpital (toi à 14 ans moi à 16 ans), Solange, Grande amitié, Fractures en série, Marie ma fille (qui venait vivre avec quelqu'un...) et La tendresse.

Je te remercie de m'avoir fait partager ainsi une partie de ta vie, de tes amitiés et de tes amours. Tu m'as aussi prouvé que tu étais toujours plus jeune que moi et aussi très combative dans la lutte contre les petites maladies qui t'ont assaillie.

Au revoir et salutations pour Claude!

Jérémie


Manon Sarthou, commentaire d'outre Atlantique

Ma petite Tyvonne

Je voulais te dire que j'ai terminé il y a quelques jours «Glanures».
Merci beaucoup d'écrire ainsi tes récits et pensées au gré du temps, de ton temps.
Voici qq comentaires alors tel que demandé par vous chère gente dame écrivain digen de Maupassant!!!!
J'ai donc aimé lire
La chapelle
car elle me rappelle ce lieu inscrit dans ma mémoire: le prélart vert et marron, les lambris vernis sur les murs, le froid qu'il y faisait et les vêtements qui sentaient la boule à mites. Je savais qu'il y avait eu des moments importants, soit vos mariages à toutes les soeurs et charles-eugène mais j'avais du mal à me l'imaginer.

Albertine
j'ai trouvé ton texte si résonnant pour moi qui la connaissais et la voyais à l'occasion mais j'étais convaincue de l'esprit sauvage de la dame au sens vrai du terme. Sa façon d'être était si anachronique on ne pouvait penser que nous vivions dans les années 1960-70 devant ce personnage quand même pas trop sympa....

La neuvaine
J'ai adoré savoir l'utilité des laizes en catalogne. Ce type de drap tissé est si important pour moi. Nous avons au moins 4 catalognes dont je me fais une fierté de dire à mes amis visiteurs que ces couvertures fraîches et généreuses en tissu sont beaucoup plus confortables que les couettes étouffantes!!! Et puis tu racontes avec tant de joie ce moment de fin de journée. Il me semble vous voir toutes fébriles à vous appliquer à étendre les laizes sur l'herbe. Je ressens bien ce «p'tit bonheur» qui vous animait.


Voilà, voilà mes p'tits commentaires
Je t'en envoie d'autres dans quelques temps
À bientôt

Bises à tous les 2

Manon


Bon matin Tyvonne

Me revoilà devant l'ordi parée à te présenter quelques comments comme dirait Gainsbourg....
De tes souvenirs, je mes les approprie car ils me dirigent vers mes souvenirs
en fait c'est la théorie des dominos ou des poupées russes je ne sais!!!
enfin maintenant que j'ai lu Glanures, je classe les petits grains par catégorie de fleurs au fur et à mesure tel le naturaliste Linnaeus du Edinburgh Royal Botanic Gardin au XVIIIe siècle!

Donc je pensais te commenter
Mon atelier
ll me rappelle tan de souvenirs car je t'y ai connue le fréquentant assiduement. Quand on frappait à la porte de rue Verchères, tu émergeais de la porte du sous-sol allant à vive allure ouvrir le feu de la cuisinière et démarrer le repas du soir.
J'y descendais quelquefois car tu me montrais un tableau en préparation. Les couleurs vives orange et rouge des murs du sous-sol me donnaient l'impression d'être dans le métro de Montréal. Mais le contreplaqué peint me rappelait grand papa qui avait aussi fabriqué notre sous-sol à Victoriaville.
C'était aussi Raoul qui avait aménagé votre sous-sol?

La palette des couleurs
Ce texte était tout nouveau pour moi mais en même temps si apprivoisé aussi. J'avais l'impression en te lisant d'entendre maman qui nous racontait l'histoire des civilisations en décrivant les peuples du Tigre et de l'Euphrate en Mésopotamie. Le sujet et le vocabulaire n'étaient bien sûr pas les mêmes, mais j'ai retrouvé cette même façon pédagogique de démontrer et d'ouvrir l'esprit à la connaissance. C'est dit avec beaucoup d'empathie envers celui qui apprend.

Pierrette Gaudreault
Je voyais la directrice au Centre d'art de Jonquière mais je ne connaissais pas son nom. Ce n'était pas très important non plus pour moi. J'étais fascinée par cet espace artistique, notamment la scène toute noire, magique là où Marie avait dansé du Maurice Béjart avec tant de grâce et d'énergie à la fois. J'étais persuadée que ce lieu était le meilleur endroit au monde pour donner de l'élan artistique!!!. J'avais si hâte de grimper la colline du mont Jacob après la messe pour retrouver les vibrations du centre d'Art. C'est Jean qui voulait bien m'y amener car maman ne voulait pas me laisser aller toute seule. Quel lieu extraordinaire!


Voilà, voilà ma tantine je m'extirpe avec regret de ces souvenirs et
je te fais des immenses bisous

Je crois que mes prochains commentaires vont porter sur ta perception de la France. Maintenant que j'y vis j'adore lire ton expérience de citoyenne de Nouvelle-France...

À bientôt

Manon

...
La blessure
L'anecdote de la blessure est si touchante qu'on a l'impression de sentir le bois de la commode sous notre main. Il y a beaucoup de sensualité dans ce souvenir.

Vulgaire
Je revois Jean et François discuter ensemble et ça me fait trop rigoler. Tout petits et songer à la portée des mots....C'est tellement drôle la réplique de Jean et c'est si typique de la personnalité «du» Jean que j'ai connu à la fois directif et désopilant...

Le France
Ce voyage que vous avez fait est fantastique. Il me replonge dans la période des 30 glorieuses si passionnantes et énergisantes...La relation avec les artistes et le moment de l'histoire qui s'écrivait alors sont si proche, c'est formidable!!! Ça me rappelle quand on bâtissait un ring intérieur au ranch massawippi et que ces instants de regroupement nous rendait si enthousiastes devant la vie à venir.


Rose Dufour

Bonjour Yvonne,

au lendemain de ta réception si réussie et où ton mari à brillé d'une façon éclatante avec ses bons mots d'esprit et son charme courtois habituel, Laurent et moi sommes partis quatre jours sur l'Ile aux Basques ... observer les oiseaux. J'ai donc pu prendre du bon temps à lire ton troisième beau recueil de souvenirs que tu as eu la gentillesse la générosité de nous offrir gracieusment.

Toutes tes glanures sont remarquables, une m'a émue aux larmes: L'annonne faite à Marie. L'évoquer aujourd'hui me touche encore profondément. D'abord parce que cette Marie avait déjà été évoquée antérieurement. C'est un nom familier dans ton discours mais plus encore, il raisonne toujours avec tendresse et chaleur sur tes lèvres. Cette personne t'est précieuse. Mais je ne savais pas qu'elle avait fait l'objet d'une adoption, ce qui déjà montre combien cette fille était de la famille. Une fille sans mère, comprendre une mauvaise mère, n'a que très peu de chance de croissance saine et d'insertion sociale, selon mes observations et mes recherches avec des femmes parmi les plus démunies. Et voici que dans ce court récit tu as révélé en très peu de mots la clé du bonheur, du développement sain d'une fille, de son épanouisement: une mère aimante, une vraie mère comme tout être humain en a tant besoin. Ta mère était une mère non seulement aimante mais généreuse, solide et consciente. Marie était SA fille POINT. Ce qui ajoute à l'amour que Marie devait ressentir de ta mère c'est : Nous pensions ramener un garçon mais quand nous t'avons vue si belle et souriante, c'est toi qu'on a choisie!!!! J'en suis toute bouleversée à simplement te le réécrire aujourd'hui. Tes parents voulait un garçon et ils ont ramenée une autre fille, eux qui en avaient déjà! Nul phrase ne pouvait mieux dire à Marie qu'elle était une fille désirée, belle, aimée. C'est extraordinaire: les trois plus grandes qualités que l'on reconnait à une femmes sont celles-là, l'intelligence vient après!?

Et puis il y a une autre Marie: Marie ta fille, ta chère fille, ta fille chérie, qui d'ailleurs fait l'objet d'une autre glanure affectueuse. Je ne sais de qui cette belle Marie tient son nom mais j'avance l'hypothèse que son éponyme est ta soeur Marie ? Ce qui montre une fois encore que Marie était identique aux autres enfants, bien intégrée, sans différence. Quoiqu'il en soit, toi, ta mère et ta fille êtes des femmes aimantes, des mères aimantes, trois générations de femmes qui ont donné la vie pas seulement biologique mais aussi la vie émotive, intérieure.

Merci Yvonne pour ce plaisir partage avec vos amis dont nous apprécions être, pour le cadeau de ton livre et pour la qualité de femme que tu es. Rose



Cécile Boily-Côté

Chère tante Yvonne

Comment vous dire jusqu'à quel point je vous admire. J'aime votre sensibilité, votre douceur, votre incontestable mémoire, votre classe, votre exceptionnelle intelligence. Tout en vous est raffinement et distinction.
Par vos écrits nous avons partagé les moments importants de votre vie de jeune fille à grand-maman.
Artiste jusqu'au bout des doigts, enseignante partageant son art, vous êtes une femme cultivée aimant la vie et traversant les difficultés avec courage.
Vos trois livres m'ont fait vibrer. Dans ce dernier, le départ de Marie pour l'université m'a fait verser une larme. Par contre j'ai appris que la maison de Coushpegan serait conservée. Également j'ai été touchée par le témoignage adressé à Albertine.
Vous avez la facilité des mots et sachez en faire profiter. Je pense entre autres au fait que grand-maman ``désinfectait`` les catalogues. Nous avons bien ri car la mère de Louis le faisait également.
(Note du secrétaire qui présentement dactylographie ces commentaires : Ce désinfectant remontant à la tendre enfance pourrait peut-être expliquer cette propension qui date depuis ce temps à porter un regard prolongé vers la gente féminine et principalement envers les dames qui ont une préoccupation écologique en utilisant le minimum de tissu pour recouvrir l'épiderme) Fin de la parenthèse
Je vous remercie. Je suis fière d'avoir une tante Yvonne et je me sens privilégiée d'avoir vos volumes. Il est certain que mes soeurs les lieront. Je vous embrasse très fort.

Votre nièce Cécile et son secrétaire particulier pour la partie désinfectant.



Hélène, auteure de Haïku

Yvonne,
Quel beau cadeau confectionné de morceaux de ta vie, telle une magnifique courtepointe..
Je te découvre à travers ces textes tantôt tendres, tantôt humoristiques, tantôt très touchants dans un style direct et efficace.
Merci de me partager ces Glanures reflétant ton approche positive de la vie.

Je t'embrasse,

Hélène


Monique Légaré Moffet

Chère Yvonne,

J'ai cueilli tes "Glanures" avec bonheur et émotions: bonheur procuré par une écriture limpide, alerte, sensible. Bonheur procuré aussi par les reproductions de tes oeuvres auxquelles j'attribuerais les mêmes qualités. Les émotions elles, viennent de ce qu'à maintes reprises, je me retrouvais dans les récits de ton enfance: celle d'une québécoise d'un siècle à peine trentenaire, issue d'une famille nombreuse, pour qui l'enfance et la jeunesse furent tissées de souvenirs heureux.

Merci, chère Yvonne, de ce don que tu nous fais de tes talents multiples.

Bon été à vous deux,
Amitiés,

Monique.


Diane Laberge, rédactrice en chef du magazine Découvertes, rencontrée en Argentine et revue par la suite en Charlevoix

Chère Yvonne,
J'ai dévoré les trois tomes de vos mémoires en trois soirs...incapable de lâcher prise, emportée au coeur de vos souvenirs. Votre écriture est comme une musique. Douce et jolie. Comme vous l'êtes vous-même. J'ai pris plaisir à vous découvrir davantage à travers les pages de votre histoire. J'ai aimé lire l'Amour, le vrai, que vous portez à ceux qui vous entourent. A Claude plus particulièrement, votre fidèle compagnon, lui aussi amoureux de la vie autant que vous l'êtes. C'est pour ça que vous êtes si beaux. Tout simplement parce que vous traversez la vie en toute lucidité, avec toute l'authenticité et la présence dont je vous sens capables. Je remercie le ciel (!) de vous avoir mis sur ma route en Argentine, en ce mois de mars 2008. Notre rencontre et chacune qui a suivi sont à jamais gravées dans ma mémoire. Longue vie à l'Amour!

Votre amie, Diane


Dominique Garand

Chère tante Yvonne

Il y a deux semaines, ma sœur Madeleine a profité d'une fête que j'organisais chez moi pour me remettre ma copie de votre dernier recueil de souvenirs. Si j'en juge à la date de la dédicace, deux mois ont passé depuis sa parution. Je suis très ému que vous ayez de nouveau pensé à moi – et à Isabelle!

Je n'ai pas tardé à me plonger mon nez dans votre livre, amusé et attendri par ces différentes stèles plantées sur le chemin de votre mémoire (excusez le pompeux de cette formulation, un effet de la chaleur sans doute!). Il m'a plu de voir jaillir tout à coup des fragments de ma propre mémoire (l'anecdote de mes parents, bien sûr, mais aussi les lieux qui étaient les vôtres et que j'ai fréquentés : votre maison de Jonquière, le mont Jacob, l'église Saint-Raphaël, la maison de Métabetchouan, etc.). J'ai particulièrement aimé «Les colères de mon grand-père», «L'annonce faite à Marie», «Marie, ma fille», «La tendresse», «Mon atelier», «Annie», «Albertine», «Pierrette Gaudreault». Les titres de vos chapitres montrent assez l'importance des êtres humains dans votre vie. Par rapport aux livres précédents, il m'a semblé (et cela m'a plu) que celui-ci laissait poindre davantage le aspérités de la vie, les failles, les aspects inquiétants, tout cela compensé, bien sûr, par votre légendaire faculté d'accorder avant tout votre attention à ce qui est beau et signifiant.

Votre dernier chapitre dévoile votre âge et je n'en reviens tout simplement pas. Je vous vois encore si fraîche et enthousiaste, jeune de cœur, de corps et d'esprit!

Isabelle se joint à moi pour vous souhaiter de nombreuses belles années à cueillir les fruits de l'existence, avec Claude comme il se doit que nous saluons également.

Au plaisir de vous revoir bientôt tous les deux.

Dominique


Danielle Fortin

J'ai été grandement touchée de recevoir ce beau cadeau en mai, votre troisième et si joli recueil. Je vous en remercie sincèrement. Ce fut, à mon grand plaisir, ma lecture de vacances au bord du lac St-Jean. Ce fut également le dernier livre lu par ma belle-mère lors d'une visite de deux jours dans le chalet que nous avions loué à St-Henri-de-Taillon la semaine précédant son accident vasculaire cérébral. Désolée de l'avoir terminé si vite, elle s'en est délectée, comme moi d'ailleurs, et m'a avoué avoir été ravie d'avoir appris des choses d'une façon si bien écrite... Je partage ses impressions et j'ajoute que j'adore la manière délicate et raffinée avec laquelle vous transportez le lecteur dans différentes atmosphères remplies de sensibilité. Du grand style! Je me serais cru parfois dans l'univers de Gabrielle Roy. Un pur délice! Bravo!

Je suis désolée de n'avoir pas écrit avant... Mai et juin sont des mois fous pour nous ici avec la fin de l'année scolaire...

Sachez que je me sens très privilégiée d'avoir une marraine si accomplie et surtout, si inspirante!

Prenez bien soin de vous.

Salutations à toute le famille!

Je vous embrasse,

Danièle

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